À l’occasion de la 10e édition du Congrès européen sur la médecine tropicale et la santé mondiale (10e ECTMIH), qui s’est tenu du 16 au 20 octobre 2017 à Anvers (Belgique), le groupe de recherche du CERMEL sur la tuberculose a organisé un séminaire sur le thème « améliorer la lutte contre la tuberculose : pourquoi les petits pays comptent ». Ayant attiré un grand nombre de participants, ce séminaire a permis de mettre en lumière le travail accompli par l’équipe du CERMEL, mise en place il y a quelques années seulement. Le séminaire a, en outre, permis d’observer l’impact positif du traitement et de la lutte contre la tuberculose au Gabon ; ainsi que la possible adaptation de cette approche à l’échelle continentale, voire mondiale, afin d’endiguer le fléau.
. La rencontre a été co-présidée par les professeurs Martin P. Grobusch (Amsterdam, Lambaréné) et Akim A. Adegnika (Lambaréné, Tübingen), sous le regard critique du Professeur Peter G. Kremsner (directeur de l’institut de médecine tropicale de l’Université de Tübingen, en Allemagne, et président du conseil d’administration du Centre de recherches médicales de Lambaréné, en abrégé CERMEL, au Gabon). Les présentations suivantes ont été données, et ont été suivies de discussions soutenues, initiées par les questions pertinentes de l’auditoire :
Le programme de lutte contre la tuberculose du CERMEL couvre une population estimée à 50 000 habitants, résidant dans la province du Moyen-Ogooué, précisément dans la ville de Lambaréné et ses environs ; à ces populations s’ajoutent de nombreux gabonais venus de différentes régions du pays. En 2015, 15 nouveaux cas de tuberculose multi résistante (TB-MR) ont été recensés, ce qui a conduit à la création de la première unité de traitement de la maladie à l’hôpital régional, en collaboration avec le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT).